Des Jeux olympiques à la Coupe du monde, les sports collectifs français au sommet

Les joueurs de l'équipe de France lors de la finale de la Coupe du monde 2022 contre l'Argentine, le 18 décembre 2022 à Lusail (Qatar).

Le duel s’est soldé par un coup de circuit dimanche 18 décembre au Lusail Stadium (Qatar), mais l’équipe de France de football a dû céder sa couronne à l’Argentine (3-3, 4-2 bilan). Si les hommes de Didier Deschamps n’ont pas remporté une deuxième Coupe du monde d’affilée, ils quittent tout de même l’émirat après avoir brisé la “malédiction”. Celui qui, depuis 2010, promettait au tenant du titre une disqualification anticipée de l’épreuve. Mieux encore, les Tricolores ont atteint la finale pour la quatrième fois en sept éditions de la Coupe du monde (1998, 2006, 2018 et 2022).

Comme d’habitude, le basketteur Evan Fournier avait attrapé le ballon au saut dans un tweetaprès la demi-finale victorieuse face au Maroc : « Quand parlera-t-on de la France comme du meilleur pays pour le sport collectif ? » En effet, quelles que soient la taille, la forme ou la couleur du ballon, les Tricolores brillent sur la scène internationale.

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A l’été 2021, le triomphe des handballeurs à l’issue des JO de Tokyo est venu clôturer un week-end riche pour les équipes nationales “sports co”. La veille, les hommes avaient délivré leur troisième titre olympique, après 2008 et 2012. Ceux de volley, c’était leur premier. Quant au basket : médaille d’argent pour les Bleus après une défaite contre les États-Unis, et de bronze pour les femmes. Sans oublier, une semaine plus tôt, la deuxième place du rugby à sept. Seule l’équipe masculine de football avait quitté le tournoi au premier tour.

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En rugby à XV, les Tricolores n’ont pas de titre mondial, mais les hommes de Fabien Galthié sont vus comme de grands favoris pour la Coupe du monde organisée en France à l’automne 2023. Pour cause : ils sont invaincus depuis plus d’un an. Les Bleues ne sont pas en reste : en septembre, elles ont décroché la sixième médaille de bronze mondiale de leur histoire, en Nouvelle-Zélande.

Un système qui fonctionne bien

Pour Christian Vivier, directeur du laboratoire Culture, Sport, Santé, Société (C3S) de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, les succès des uns alimentent les succès des autres. « Quand une équipe commence à monter, ça donne de l’excitation : la confiance vient et les dirigeants sont plus disposés à injecter de l’argent au plus haut niveau. Jusqu’au prime, car c’est très difficile dans les sports d’équipe de rester au top. Mais dans un système médiatique bien huilé, on fera la lumière sur les autres, ce qui rétablira l’émulation et recréera cette dynamique. »

Laurent Tillie place le tournant le 12 juillet 1998, jour où les Bleus ont remporté la Coupe du monde. « Auparavant, l’esprit du sport français restait très marqué par Pierre de Coubertin : l’important était de participer », développe l’ancien entraîneur de l’équipe nationale de volley-ball (2012 à 2021). La fanfare d’Aimé Jacquet a ravivé les flammes des concurrents.

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