Devenir une entreprise data centric ? Plus facile à dire qu’à faire

stratégie

Devenir une entreprise centrée sur les données ?  lisse
85% des décideurs voient les données comme un axe de croissance important pour leur organisation. Pour 39%, c’est aussi un enjeu prioritaire. (Photo : Joshua Sortino/Unsplash)


Le dernier baromètre Odoxa sur la maturité des entreprises françaises en matière d’utilisation des données met en lumière la détermination des décideurs sur ce sujet. Mais aussi l’ampleur des mesures prises jusqu’à présent.

La publicitéQuelle est la maturité des établissements français en matière d’utilisation des données ? Une étude d’Odoxa pour OpenDataSoft a tenté de mesurer cela. Révélée à l’occasion de l’ouverture des nouveaux locaux de l’éditeur français, spécialisé dans le partage de données, l’étude montre le volontarisme des décideurs interrogés, mais aussi les difficultés que semble constituer un changement de culture. La plupart des entreprises.

85% des décideurs interrogés affirment que l’utilisation des données est un axe de croissance important pour leur organisation. 39% y voient également un enjeu prioritaire. Et trois quarts ou plus des répondants ont avancé l’utilisation des données collaboratives avec des avantages évidents : rapidité de la transformation numérique, innovation, amélioration des performances des employés, transparence, processus décisionnel clair. Logiquement, l’organisation des entreprises et des administrations s’est également adaptée pour intégrer des compétences pour répondre à cette priorité donnée aux données : 76 % d’entre elles ont recruté des responsables en charge de l’accès et de la diffusion des données, 68 % ont fait de même pour établir les règles. autour de la gouvernance et 65% ont désigné une personne pour diffuser la culture data. Des ratios supérieurs de plusieurs points à la moyenne si l’on se concentre uniquement sur les organisations de plus de 5 000 personnes.

Lire Aussi :  En Bretagne, Abdel et Arnaud luttent contre la fracture sociale numérique

Décisions basées sur des données : seulement 20 % des entreprises

Mais, s’il y a des intentions, les forces de l’ordre patinent, souligne Odoxa. Moins d’un tiers des organisations estiment disposer de ressources suffisantes pour promouvoir l’utilisation des données. Et le partage des données lui-même reste médiocre : seuls 35 % des décideurs affirment que leur organisation partage toutes ses données avec ses employés. De plus, la culture de la donnée ne se répand guère. Exemple : Seuls 20% des décideurs estiment que les décisions prises au sein de leur organisation sont systématiquement basées sur l’analyse des données disponibles. Souvent, c’est la perception des dirigeants qui prévaut.

Si la transition n’est pas encore achevée, près de trois décideurs sur quatre entendent poursuivre les efforts entrepris et visent un fonctionnement exclusivement basé sur des données partagées au sein de l’organisation. Le principal levier pour y parvenir ? Mettre l’accent sur la formation des employés, être pédagogue et… recruter plus d’experts dans l’utilisation des données.

Se concentrer trop tôt sur le retour sur investissement ? une erreur

Lire Aussi :  Vrai ou Faux. Faut-il éteindre le chauffage quand vous êtes absent ?

Orly Bergugnat, Chief Data Officer (CDO) de Schneider Electric depuis trois ans et demi, voit dans le passage à la data une réinvention des activités de son entreprise : et, en 150 ans d’existence, Schneider Electric s’est déjà réinventé. pour À plusieurs reprises. Pour y parvenir, nous devons construire des passerelles entre des métiers très différents. Egalement responsable de la performance du groupe, le CDO et ses équipes créent un contexte commun aux différents métiers. Une gestion cohérente des données entre des activités éloignées – industrie, services, logiciels – masque de réelles complexités, souligne-t-elle. Nous avons choisi un bureau central de données avec un agenda commun et des incitations. Mais la contextualisation des données est laissée aux entreprises. Un modèle hybride, donc, dans lequel les données sont liées à la gouvernance du groupe. Nous sommes l’une des rares entreprises du CAC 40 à avoir fait ce choix, souligne le CDO.

La publicitéEt ce changement demande à la fois de l’investissement et du temps. Être à trop court terme et focalisé sur le ROI serait une erreur, plaide Nouman Cherkaoui, auteur de The Data Driven Company en 2022 (The New Horizon of Digital Transformation : 9 Pillars for Developing a Data-Driven Strategy, chez Dunaud). et est également directeur de la transformation de BPCE Solutions Informatique. Vous devez savoir qu’un investissement minimum est requis pour créer la fondation. Orly Bergugnat a ajouté que le défi est que les utilisateurs puissent faire confiance aux données partagées. Sans toutefois nécessairement aboutir à la perfection dans ce cas. A chaque fois qu’on a regardé des données 100% parfaites, on s’est heurté à des problèmes, observe Samuel Tajtelbom, directeur de l’immobilier chez ICF Habitat, bailleur social affilié à la SNCF. Désormais, nous essayons d’adapter le niveau de services à l’usage.

Lire Aussi :  Bourse : les valeurs à suivre à Paris et en Europe - 27/01/2023 à 08:45

Globalement, Odoxa estime dans son étude que seulement 21% des organisations peuvent être qualifiées de data centric. Autrement dit, comme les entreprises qui utilisent les données pour définir leur stratégie. À ne pas confondre avec les entreprises axées sur les données, où les données elles-mêmes définissent la stratégie », explique Nouman Cherkaoui.

Partagez cet article

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button