« Je n’ai pas envie que ce soient les Chinois et les Turcs seuls qui négocient le jour d’après »

Emmanuel Macron sur le site archéologique de Jerash (Jordanie), le 21 décembre 2022.

“C’est une bonne chose” : Emmanuel Macron est resté triste de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington, mercredi 21 décembre. Le chef de l’Etat a été interrogé à son retour de Jordanie, où il a rencontré le roi Abdallah II dans la matinée, au lendemain de la réunion pour stabiliser l’Irak, qui s’est tenue dans l’ombre de la guerre en Ukraine.

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« Les États-Unis sont très actifs militairement et financièrement »il a dit, monte dans son avion, quand il est Le mondeà journal de wall street et quotidien libanais je suis Naharsauf qu’il semble que le dirigeant ukrainien prépare le président des États-Unis Joe Biden son premier voyage hors d’Ukraine depuis le début de l’invasion russe il y a dix mois. “L’Europe fait aussi beaucoup et nous coopérons étroitement”, il insiste. Pour lui, alors que les élections de mi-mandat ont fait basculer les rapports de force outre-Atlantique, “C’est une bonne chose” et que M. Zelensky parle du Congrès, notamment pour présenter “le plan en dix points qu’il a eu le courage et le courage de mettre sur la table pour commencer le travail de fin de cette guerre”.

Bien qu’il soit le plus insistant des dirigeants occidentaux pour demander une issue au conflit par la négociation, alors que le peuple ukrainien juge que l’heure est venue, le président de la République admet que l’heure des négociations n’est pas venue : “Ceux qui pensaient que les Russes étaient prêts à arrêter la guerre et la paix ont vu qu’ils ne l’étaient pas.” Ce que les Russes demandent depuis le début, c’est la reddition, pas la paix”il dit.

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“L’important aujourd’hui, c’est de protéger l’Ukraine”

M. Macron veut clarifier l’ordre des priorités, comme pour éviter les malentendus sur ses intentions : “Nous sommes dans le plan de la sécurité totale de l’Ukraine, de la victoire de l’Ukraine, qui se construira à la fin avec un nouveau texte qui doit construire un nouvel ordre qui assure la stabilité politique et la sécurité dans cette région et en Europe”.a déclaré le chef de l’État, afin de faire taire le tollé suscité par ses propos, début décembre, à propos de “garanties de sécurité” à donner à la Russie, dans le cadre d’un règlement négocié : « Ce n’est pas une priorité ; c’est une de ces choses qui finiront. Le principal problème aujourd’hui est de protéger l’Ukraine, ce que nous faisons depuis le premier jour.a déclaré M. Macron.

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Pour lui, la question de la restauration de la Crimée, annexée par Moscou en 2014 ne se pose pas encore aujourd’hui. “La question de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine relève de la responsabilité du peuple ukrainien”, parle de cette question critique et incompréhensible entre Kyiv et ses alliés. Mais selon M. Macron, “le coeur de l’effort aujourd’hui se trouve dans le territoire occupé par les Russes depuis le 24 février”.

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