
La SNCF a écopé d’une amende de 300 000 euros. LDeux autres suspects, un ancien cheminot et SNCF Réseau, ont été acquittés dans l’affaire de la catastrophe ferroviaire de Brétigny en juillet 2013.
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Après huit semaines d’enquête, la SNCF a été reconnue coupable mercredi 26 octobre par le tribunal d’Evry de meurtres et blessures involontaires, neuf ans après la catastrophe du train de Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui a fait sept morts. quatre.
>> L’accident de train à Brétigny-sur-Orge : l’article à lire pour comprendre les implications du procès, près de neuf ans après l’accident.
La SNCF a été condamnée à une amende de 300.000 euros, plus lourde que les 225.000 qui ont été infligées, en raison de l’état de la loi sur la récidive de l’entreprise en matière de meurtre, a expliqué le président du tribunal, montrant que la SNCF a une chiffre d’affaires de 34,8 milliards. euros en 2021. La SNCF est critiquée pour avoir failli à sa mission de conservation, comme l’héritière criminelle de SNCF Infra, s’occupant de la conservation au moment de vérité.
De l’autre, le gestionnaire des voies de SNCF Réseau (ex-Réseau Ferré de France), comme Laurent Waton, un ancien chef de train, qui a effectué le dernier tour, huit jours avant la catastrophe.
Le 12 juillet 2013, le pivotement d’une attelle, élément important qui relie deux trains, déplace les Intercités Paris-Limoges, à Brétigny, au sud de Paris. Ce pivotement, selon le tribunal, est le résultat de la croissance d’une fissure dans l’un des noyaux de l’appareil de voie en cause, une fissure qui a été découverte en 2008 mais l’analyse a été négative pendant cinq ans. “Ce manque de concentration émotionnelle est directement lié au déraillement”a déclaré le président, gommant la défense de la SNCF qui imputait l’accident à une faille trouvée dans l’acier.