Ligue 1 – Pourquoi l’OM a fait de Vitinha le joueur le plus cher de son histoire

Au final, l’OM a fait sauter la banque. Quelques jours seulement après avoir refusé de surenchérir sur Nice pour le transfert de Terem Moffi, le club marseillais a finalement décidé de passer le cap des 30 M€ investis sur un seul joueur. Il a fallu repousser plusieurs équipes anglaises de milieu de tableau pour qui l’arrivée de Bithynia préférerait ressembler à un autre pari indolore tant leurs caisses débordent.
Pour Marseille, en revanche, ce transfert signifie beaucoup plus. Pour ses ambitions, d’abord, puisque l’attaquant portugais est aussi le joueur le plus cher de ce mercato hivernal de Ligue 1, mais aussi de toute l’histoire du club phocéen. Même le rapatriement de Dimitri Payet n’avait pas coûté si cher. Désormais, les gros investissements olympiques (Strottman, Mitroglou, Caleta-Car etc.) avaient probablement incité Frank McCourt à couper les portes.

Le mandat présidentiel de Pablo Longoria, qui a débuté il y a tout juste deux ans, l’a convaincu de remettre la main à la poche. La sensation commerciale de l’Espagnol et de son bras droit, Javier Ribalta, a fini par faire oublier que les comptes de l’OM étaient toujours étroitement surveillés par les autorités. Les résultats de l’équipe de Marseille ont rétabli un climat de confiance. L’effort consenti pour recruter Vitinias montre que le club phocéen ne compte pas s’arrêter là et que l’objectif est de viser encore plus haut.

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Vitinha, la pièce manquante

Car, en plus d’être l’un des plus grands espoirs du football portugais à son poste, et d’avoir frôlé le déplacement au Qatar avec la Seleção das Quinas, Vitinha a aussi tout pour être la pièce du puzzle qui manque. Habitué à évoluer avec un autre attaquant à ses côtés, plutôt à l’aise sur le côté gauche, le joueur révélé à Braga sera désormais le principal prétendant au poste jusqu’ici occupé – par défaut – par Mattéo Guendouzi.

Sur certains aspects, son sens du but et sa capacité à s’adapter à tous les postes, l’attaquant né en 2000 partage également beaucoup de points communs avec Alexis Sanchez. En cela, il a toutes les chances d’être apprécié par le Vélodrome, d’autant plus qu’il est également capable de s’engager véritablement dans des efforts défensifs. Cela devrait permettre à Igor Tudor de disposer d’un trio offensif parfaitement adapté à son onze de départ, avec la présence principale du Chilien et de son compatriote recrue hivernale Ruslan Malinovsky.

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Reste cependant l’incertitude d’un joueur dévoilé il y a seulement un an qui, contrairement à la plupart des promesses qui fusent à travers le Portugal, n’a pas connu l’exigence et l’ambiance d’un des trois grands clubs locaux. Avec une étiquette de 32 millions d’euros au dos, le cap est élevé. Mais son talent est grand. L’attente du Vélodrome sera tout aussi importante.

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