MotoGP | La Yamaha de Quartararo, la Ducati de Bagnaia… toutes les motos de la saison 2023 en images

Yamaha : tenir ses promesses

Cette fois, Yamaha n’a plus le droit à l’erreur. Après avoir raté la défense du titre de Fabio Quartararo en 2022, le constructeur japonais a promis au pilote français une machine à la hauteur de son talent. Pour cela, l’entreprise a spécifiquement embauché Luca Marmorini, l’ancien directeur technique des moteurs de Ferrari en F1.

Si son apparence reste plus ou moins la même, avec un camouflage noir un peu moins intense, la M1 devrait être radicalement différente en son cœur. Avant de prolonger son contrat jusqu’en 2024, Quartararo a réclamé des garanties techniques.

Le pilote français, qui n’a pas été épargné par les blessures avant et pendant l’hiver, devrait avoir une idée assez précise de la qualité de son matériel dès les premiers essais à Sepang (5 février). Pour son coéquipier Franco Morbidelli, le challenge consistera surtout à sortir de l’ombre de son imposant coéquipier.

Fabio Quartararo et Franco Morbidelli et la Yamaha M1 2023

Crédit : À partir du site Web officiel

Ducati – Gresini : Bastianini est parti… et maintenant ?

Pour Gressini, faire mieux en 2023 que la saison précédente ne serait pas une mince affaire. Bien qu’il bénéficiera du cahier des charges 2022 très abouti de la Desmosedici, l’équipe satellite du constructeur italien a perdu Enea Bastianini, auteur de quatre succès en 2022 et promu dans l’équipe d’usine.

Pour le remplacer, l’équipe de Nadia Padovani a choisi Alex Marquez, le frère cadet de Marc, dont les résultats ont été très décevants durant les trois années passées au volant d’une Honda, avec l’équipe officielle puis avec LCR. Fabio Di Giannantonio, auteur d’une saison rookie très erratique et d’une pole surprise au Mugello, a un beau potentiel à montrer.

Côté style, le bleu de la Desmo s’estompe et laisse surtout beaucoup plus de place au rouge de la Ducati, ce qui en dit long sur les liens qui unissent la firme Borgo Panigale aux équipes qui gravitent autour d’elle.

En 2023, l’équipe Gresini sera composée d’Alex Marquez et Fabio Di Giannantonio

Crédit : À partir du site Web officiel

Ducati : Deux coqs dans le même poulailler

L’équipe à gagner. Après avoir remporté tous les titres en 2022, le constructeur italien débutera cette saison avec beaucoup de confiance… et encore plus de puissance. La très rapide Enea Bastianini a remplacé l’erratique Jack Miller pour former ce qui sera, sur le papier, la meilleure paire du tableau.

C’est peut-être tout le problème de Ducati, qui avait déjà des sueurs froides en 2022 lorsque la “Bestia” s’est battue avec Francesco Bagnaia. Auteur du plus grand retour de l’histoire du championnat pour souffler le titre à Quartararo, “Pecco” a fait d’énormes progrès sur le plan technique et, surtout, dans la gestion de ses émotions.

Certes le tenant du titre a décidé de porter le N.1. Personne n’avait osé depuis le géant Casey Stoner, en 2012. Esthétiquement, aucun changement. La machine rouge a fait beaucoup (beaucoup ?) de place à de nombreux sponsors.

Francesco Bagnaia (Ducati) portera le N.1 en 2023

Crédit : À partir du site Web officiel

Ducati – Pramac : La recherche de la normalité

Chez Pramac, le plus gros changement s’est fait à la tête de l’équipe. Gino Borsoi a pris le contrôle de l’équipe. Jorge Martin, battu par Enea Bastianini dans la course à la promotion au sein de l’équipe d’usine, et Johann Zarco, dont le retour technique est toujours précieux pour le constructeur, sont toujours là.

Les deux pilotes, très différents, continueront à chercher de la régularité, car tous deux sont capables d’excellents et de beaucoup moins bien. Pour le Français, les progrès passeront par une meilleure préparation du week-end et surtout un début de course plus régulier. Surtout avec l’avènement des courses de sprint. Les couleurs restent les mêmes que la saison dernière, avec le violet de Prima comme sponsor titre.

Jorge Martin et Johan Zarco sur Ducati Pramac (2023)

Crédit : À partir du site Web officiel

KTM – Nouveau avec “ancien”

Petit à petit, KTM a poursuivi sa marche vers la classe supérieure. Mais pour franchir une nouvelle étape et concourir plus régulièrement aux avant-postes, le constructeur de Mattighofen a fait revenir l’expérimenté Jack Miller. Avec Brad Binder, la marque autrichienne compte sur la piste deux grands garçons aux caractères bien trempés. Il reste maintenant à rendre la nouvelle RC16 un peu plus obéissante que ses devancières.

Avec Red Bull à ses côtés, KTM a les moyens de viser encore plus haut et les changements organisationnels opérés il y a plusieurs mois n’ont pas encore porté leurs fruits. Côté style, la marque n’a pas changé une formule qui fonctionne entre son orange fluo et les couleurs traditionnelles de son sponsor.

Brad Binder et Jack Miller, pilotes de l’équipe KTM Red Bull Factory 2023

Crédit : À partir du site Web officiel

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