
L’ancien ministre des Finances et patron du Fonds monétaire international (FMI) est un réformateur français sous la forme des “Pandora Papers”.
Une enquête préliminaire a été ouverte sur les négociations menées par le patron du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn depuis le Maroc pour éradiquer la fraude fiscale après la divulgation des « Pandora Papers », rapporte mercredi le parquet, confirmant les informations du Terre.
Dans le cadre de cette enquête, confiée au Service d’enquêtes judiciaires financières (SEJF), Dominique Strauss-Kahn a été entendu en garde à vue à la fin de l’été, selon une source du procès.
Les discours et discussions de Dominique Strauss-Kahn en octobre 2021 dans le cadre des “Pandora Papers”, une enquête d’environ 600 journalistes réunis au sein du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Près de 12 millions de documents
Parmi les 11,9 millions de documents de quatorze sociétés de services financiers étudiés, le projet “Cash Investigation” a examiné des comptables de la société Parnasse International, créée par l’ancien ministre socialiste français en mai 2013.
Elle est basée dans un secteur franc du Maroc, la Casablanca Finance City (CFC), ce qui lui permet d’être exonérée de l’impôt sur les sociétés pendant cinq ans puis de l’imposition de 8,75% par la suite. , selon Cash Investigation.
L’enquête “Cash Investigation” a également pointé l’opération de Parnasse Global Limited en avril 2018 aux Emirats Arabes Unis.
Dans ce pays, il n’y a pas d’enregistrement de société publique, la société de DSK ne paie pas d’impôt.
Ces deux sociétés perçoivent les honoraires de DSK pour les conférences qu’il donne à travers le monde et ses conseils aux entreprises et aux dirigeants.
“C’est une affaire close”
Les pièces justificatives, “Cash Investigation” confirment qu’il a conseillé au président congolais Denis Sassou-Nguesso de demander la raison du Congo, pays très endetté, auprès du FMI.
“Le fisc a demandé un rendez-vous à mon client et il ne s’est rien passé”, a déclaré Maître Jean Veil, avocat de DSK.
“Je suppose que le responsable est clair qu’il est un fisc marocain. Pour moi, c’est un dossier clos. Quand il vient à Paris, ce n’est pas plus de six mois, il n’a pas d’enfants à Paris. , il n’a pas travailler en France, je ne connais rien qui puisse prouver que ses impôts sont faux”, a-t-il ajouté.
En octobre 2021, DSK s’est défendu sur Twitter. “Je suis contribuable marocain depuis 2013 et (…) j’y paie mes impôts à hauteur de 23,8% de mes revenus, soit 812.000 euros pour les années 2018, 2019 et 2020”, écrit-il.