
C’était une grande mission effectuée par la police. Quarante-huit personnes ont été interpellées en France cette semaine dans une grande opération contre la pédopornographie, mercredi 18 novembre. L’identité des personnes interpellées a été précisée. Un maire et des personnes œuvrant pour le bien-être de l’enfance (ASE) figurent parmi ceux qui ont été détenus en prison.
L’élu, le maire d’une commune de Côte-d’Or “environ 800 personnes” connu “une partie de ce qui a été dit”, c’est-à-dire donner, recevoir et avoir l’image d’un petit enfant de nature noire, a annoncé le juge de Dijon, Olivier Caracotch. Le conseil municipal, qui sera jugé le 26 avril, a “Photos et fichiers vidéo qui représentent des mineurs entre 5 et 15 ans, dans des scènes émotionnelles, ou en interaction entre eux ou avec des adultes”dit le juge.
Du côté des personnes travaillant pour l’ASE, les familles d’accueil et la compagne d’un membre des forces de l’ordre font partie des personnes interpellées, selon une source proche du dossier.
“Tout Seigneur”
L’opération policière, organisée par l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), a pu interpeller 48 hommes aux caractéristiques différentes, soupçonnés d’avoir téléchargé et discuté des images et vidéos pornographiques de grande envergure qui sont diffusées sur les écrans des enfants. placer. Parmi les personnes interpellées par la police, la plus jeune a 26 ans, la plus âgée 79 ans. “Monsieur tout le monde, il n’y a pas de scène commune : chômeurs, retraités, travailleurs”selon une deuxième source proche du dossier.
Jeudi, certaines des personnes interpellées ont été envoyées à la police et d’autres se sont retrouvées en garde à vue. Arrêté dans la Marne, l’homme sera jugé le 12 avril après avoir reconnu les faits, selon le parquet de Châlons-en-Champagne. Placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact avec des mineurs, il a cinq condamnations à son casier pour d’autres activités (vol, vandalisme, infractions routières, etc.). Une autre personne a été déférée au parquet de Chaumont (Haute-Marne) mercredi soir et placée en garde à vue avec responsabilité de garde à vue jusqu’à son procès pour début 2023. Il a également reconnu les faits, a précisé le parquet.
A Brest, un homme de 52 ans a été placé en garde à vue mardi pour avoir enregistré, envoyé, transporté, exporté et diffusé un grand nombre de fichiers pédopornographiques entre le 3 mai 2020 et le 18 septembre 2022, dont certains. impliquant des mineurs de moins de 15 ans, selon la plainte. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de travailler avec des mineurs et obligation de garde. Il comparaîtra en février 2023. Dans l’Essonne, un homme né en 1965, qui n’avait pas été condamné auparavant, a été arrêté et présenté à un juge pour d’éventuelles poursuites, a-t-on appris auprès de l’office d’appel du gouvernement. Evry, qui a demandé son premier procès. enregistrement, sachant que ce père a d’autres enfants adultes “enfant autour de lui”.
Le système pour enfants du côté civil
En Ardèche, un homme de 61 ans a été immédiatement jugé vendredi devant le tribunal correctionnel de Privas et reconnu coupable. “détenir, distribuer ou mettre à disposition une image d’un mineur qui affiche une image de réseau social”, a annoncé Cécile Deprade, la procureure de la République de Privas. Il a été condamné à deux ans de prison, avec une seule unité, avec responsabilité de garde, interdiction d’avoir des contacts avec des mineurs et de travailler un peu professionnellement ou bénévolement avec des enfants. Il a été placé sous mandat d’arrêt. A Besançon, un homme de 47 ans, “aucun travail ne passe ses journées à surfer sur le net” un “Un enfant de 11 ans reconnu coupable de possession de pédopornographie”a été arrêté et placé en garde à vue, selon le procureur de la République, Etienne Manteaux.
La Fondation pour l’enfance a déclaré vendredi “Devenir immédiatement une société civile dans ces affaires, marquées par leur ampleur, le nombre de personnes interpellées, près de 50 personnes, et la nature du travail de la police publique”. Selon le code pénal, visionner de la pédopornographie ou des vidéos est passible de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende.